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4 millions de personnes vivent avec un diabète en France

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Plus de 60 % des MNT dont le diabète sont évitables

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9 personnes sur 10 ont un diabète de type 2

Notre prise en charge inclut les meilleures pratiques de changement de comportements santé et des DTx. ​
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Notre prise en charge s'adresse à tous les publics de plus de 18 ans ayant des antécédents familiaux, ayant été diagnostiqué ou ayant terminé son traitement.

  • Un suivi par des professionnels du soin
  • Des techniques comportementales validées
  • Le ciblage des déterminants psycho-sociaux
  • Une approche multicomposante et individualisée
  • Un plan personnel de santé et un suivi personnalisés

  • Une évaluation des risques santé, des habitudes de vie et du profil motivationnel
  • Un plan personnel 360 (alimentation, activité physique adaptée, santé mentale, perte de poids… mais aussi adhésion thérapeutique)
  • Une équipe pluriprofessionnelle de la santé (infirmiers, diététiciens, enseignants APA, psychologues, …) pour encadrer et guider
  • Des interactions régulières basées sur les techniques motivationnelles et comportementales
  • Une liaison avec le soin (orientation, adressage, suivi du patient)
  • Un suivi dans la durée qui s’adapte à tous les moments de vie

Notre protocole

Nos résultats en matière de diabète de type 2

Eléments clés de la prise en charge du diabète chez l’adulte

La littérature scientifique (voir la FAQ pour plus d’informations) récente confirme que les comportements santé représentent une contribution majeure pour la prise en charge du diabète de type 2 chez l’adulte.​

Les prises en charge les plus efficaces combinent plusieurs composantes : modification des habitudes alimentaires, augmentation d’activité physique, interventions psycho-comportementales (CBT, ACT), gestion du sommeil et prise en compte des comorbidités (diabète, obésité…). La personnalisation (objectifs SMART, ajustements selon comorbidités et préférences) augmente l’adhésion et les résultats.

Les études récentes montrent que l’effet des interventions est fortement médié par l’intensité et la qualité de l’auto-surveillance et du feedback.

Les interventions numériques “pures” ont souvent des effets modestes ; l’ajout d’un contact humain (télécoaching, sessions individuelles ou groupes) améliore la rétention et l’amplitude de la perte de poids. L’humain favorise l’alliance, la résolution de problèmes et la personnalisation en temps réel.

Rappels programmés, sessions “refresher”, ou contacts de suivi (mensuels/quarterly) sont nécessaires pour conserver les bénéfices acquis. Les revues récentes insistent sur la maintenance active comme condition du succès prolongé.

Le traitement des cancers doit intégrer des volets pour réduire la stigmatisation interne, traiter l’anxiété/dépression et inclure des stratégies contre l’alimentation émotionnelle — ces éléments influencent directement l’adhésion et la réussite.

Les BCTs sont associés à de meilleurs résultats sont (renforcement social, formation d’habitudes…). Leur inclusion systématique et explicite dans les interventions augmente l’efficacité.

Santé numérique, comportements santé et diabète de type 2 : les réponses aux questions les plus courantes

Les leviers comportementaux (alimentation, activité physique, adhésion thérapeutique) sont souvent présentés comme des axes majeurs de prévention et de maîtrise, mais leur mise en œuvre est ardue et leur efficacité limitée en routine. La progression du DT2 est intimement liée aux modes de vie : excès caloriques, alimentation riche en sucres et graisses, sédentarité, perturbateurs métaboliques.
Le défi pour les professionnels du comportement est double : prévenir la survenue du diabète (chez les sujets à risque) et accompagner les personnes déjà diagnostiquées vers des changements comportementaux durables.
Dans la phase de prédiabète, les interventions de changement de mode de vie (ralentissement de la progression vers le DT2) ont fait la preuve de leur efficacité dans plusieurs études. Ces approches combinent réduction pondérale, alimentation, exercice.
Mais dans le contexte réel, la fidélisation aux interventions, la motivation à long terme, les déterminants socio-économiques ou contextuels (accès à des environnements favorables, savoir-faire nutritionnel, contraintes de temps, culture) limitent fortement l’impact. Les inégalités sociales jouent aussi un rôle : la prévalence du DT2 est plus élevée dans les territoires défavorisés, et le délai de diagnostic est souvent plus long dans les populations défavorisées.
Plusieurs revues récentes et méta-analyses apportent des résultats encourageants, mais nuancés.
  • Une revue systématique et méta-analyse de Mengyu Li et al. (2025) a inclus 19 essais randomisés (n = 3 264) portant sur des DTx — ces interventions ont induit une réduction moyenne de l’HbA₁c de –0,54 % (IC 95 % : –0,72 à –0,36), une diminution de la glycémie à jeun et une légère réduction de l’IMC (–0,84). Pour les DT2 seuls, la réduction d’HbA₁ était en moyenne –0,66 %.
  • Une autre revue (« Comparative Efficacy of Digitally Assisted Interventions for Glycated Hemoglobin Levels Among Patients with Type 2 Diabetes ») note que les interventions numériques assistées (avec supervision) sont comparativement efficaces pour abaisser l’HbA₁c.
    • Dans une revue narrative de Maida et al., les auteurs distinguent les modalités d’intervention (audio, vidéo, asynchrone, combinée) et soulignent qu’il n’existe pas de supériorité nette entre elles — mais que le choix doit être adapté aux spécificités du patient (littératie numérique, disponibilité, préférences).
    • Une revue umbrella (revue de revues) sur le « virtual care » dans le DT2 (63 articles retenus, 30 revues synthétisées) a conclu que 28 des 30 revues rapportaient un effet favorable sur l’HbA₁c par rapport aux soins classiques, avec une réduction moyenne de –0,37 % (IC –0,41 à –0,32).
    • Enfin, une revue de Xue et al. (2025) sur les interventions de santé numériques (Digital Health Interventions, DHI) montre qu’elles améliorent significativement le contrôle glycémique chez les patients avec DT2.
    • Ces résultats montrent un effet modeste à modéré mais cliniquement pertinent (une réduction de 0,3 à 0,7 point d’HbA₁c), ce qui peut se traduire par des réductions de complications microvasculaires et macrovasculaires sur le long terme.

Ce que l’on peut retenir :
  • Les interventions numériques, en particulier les thérapies digitales et les modèles de soins virtuels intégrés, montrent un effet clinique modeste mais significatif, avec des réductions d’HbA₁c de l’ordre de 0,3 à 0,7 point selon les études méta-analytiques.
  • Les bénéfices sont plus robustes pour des interventions de durée ≥ 6 mois, et lorsque le modèle inclut du feed-back ou du coaching clinique, pas seulement des modules autonomes.
  • La clé de l’efficacité réside dans le maintien comportemental sur le long terme, la personnalisation, l’adaptation au profil numérique du patient et l’intégration.

Biblioraphie:

  • Ong KL. et al., Global burden of diabetes (Lancet, 2023) — contribution du BMI (~52 % DALYs).
  • Dhediya R. et al., Role of Telemedicine in Diabetes Management (review, 2022) — méta-analyse MD HbA1c −0.70.
  • Tang Z. et al., Interactive mobile app interventions (2024/2025 meta-analysis) — HbA1c improvements et self-care.
  • Martens T. et al., CGM improves HbA1c in type 2 diabetes RCT (2021).

Consultez nos articles 

diabète

D’après une étude présentée lors du congrès annuel de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD), les personnes atteintes de diabète de type 2 ont 60 % plus de risques de développer d’autres maladies chroniques. Ce risque est particulièrement élevé chez les 40-65 ans.